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    DORMEZ. Dans l’ombre vaste où rôde le vent frais
    Le feuillage murmure en un bruit de marée ;
    L’espace est plein de lune et la nuit est sacrée.
    Dormez comme ceux-là qui dorment pour jamais !

    Vous appeliez l’oubli : voici l’heure propice ;
    La grande paix descend pour habiter en vous.
    Dormez suavement, comme les enfants doux
    Qui sourient quand...