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    QUAND elle met ses gants, je l’aide, et c’est très long…
    Nous sommes tous les deux dans le petit salon
    Qui retient le parfum de sa robe d’automne.
    Elle me tend ses mains ; j’hésite, je tâtonne :
    Ses doigts sont délicats, fuselés, élégants !
    Je les baise à loisir, quand je lui mets ses gants !
    Je prolonge ― elle est bonne et tendre ― ce manège,...

  • Les gants à la Phyllis protègent ses mains blanches ;
    Elle marche, les bras écartés par des manches
    Gonflant avec ampleur leur ballon tailladé.
    D'un pas grave et contrit, elle entre dans l'église ;
    Hélas ! l'esprit malin hier soir l'a surprise,
    Elle a dansé le branle et le motivandé. [...]