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    Nuit d’ombre, nuit tragique, ô nuit désespérée !

    J’étouffe dans la chambre où mon âme est murée,
    Où je marche, depuis des heures, âprement,
    Sans pouvoir assourdir ni tromper mon tourment.
    Et j’ouvre la fenêtre au large clair de lune.
    Sur les champs nage au loin sa cendre bleue et brune.

    Comme une mélodie heureuse au dessin pur
    La colline...