— O mère des vivants, ô terre, ô déité,
Nul homme plus que moi n'adore ta beauté !
Il n'est pas de rayon au ciel, et pas de globe,
Qui me soient plus sacrés qu'une fleur de ta robe.
— Je me souviens de toi ; sur mes plus hauts sommets
Un pied plus amoureux ne se posa jamais.
Je t'ai vu, gravissant mes Alpes solitaires,
T'abreuver à longs...