• Ces nymphes, je les veux perpétuer.

    Ces nymphes, je les veux perpétuer. Si clair,
    Leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air
    Assoupi de sommeils touffus.

    Assoupi de sommeils touffus....

  • Ces nymphes, je les veux perpétuer.
    Ces nymphes, je les veux perpétuer. Si clair,
    Leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air
    Assoupi de sommeils touffus.
    Assoupi de sommeils touffus....

  • Au seul souci de voyager
    Outre une Inde splendide et trouble
    — Ce salut soit le messager
    Du temps, cap que ta poupe double

    Comme sur quelque vergue bas
    Plongeante avec la caravelle
    Ecumait toujours en ébats
    Un oiseau d’annonce nouvelle

    Qui criait monotonement
    Sans que la barre ne varie
    Un inutile gisement
    Nuit, désespoir et...

  • Prends ce sac, Mendiant ! tu ne le cajolas
    Sénile nourrisson d’une tétine avare
    Afin de pièce à pièce en égoutter ton glas.

    Tire du métal cher quelque péché bizarre
    Et vaste comme nous, les poings pleins, le baisons
    Souffles-y qu’il se torde ! une ardente fanfare.

    Église avec l’encens que toutes ces maisons
    Sur les murs quand berceur d’une bleue...

  • Prends ce sac, Mendiant ! tu ne le cajolas
    Sénile nourrisson d’une tétine avare
    Afin de pièce à pièce en égoutter ton glas.

    Tire du métal cher quelque péché bizarre
    Et vaste comme nous, les poings pleins, le baisons
    Souffles-y qu’il se torde ! une ardente fanfare.

    Église avec l’encens que toutes ces maisons
    Sur les murs quand berceur d’une bleue...

  • O rêveuse, pour que je plonge
    Au pur délice sans chemin,
    Sache, par un subtil mensonge,
    Garder mon aile dans ta main.

    Une fraîcheur de crépuscule
    Te vient à chaque battement
    Dont le coup prisonnier recule
    L’horizon délicatement.

    Vertige ! voici que frissonne
    L’espace comme un grand baiser
    Qui, fou de naître pour personne,
    Ne...

  • Ô rêveuse, pour que je plonge
    Au pur délice sans chemin,
    Sache, par un subtil mensonge,
    Garder mon aile dans ta main.

    Une fraîcheur de crépuscule
    Te vient à chaque battement
    Dont le coup prisonnier recule
    L’horizon délicatement.

    Vertige ! voici que frissonne
    L’espace comme un grand baiser
    Qui, fou de naître pour personne,
    Ne...

  • De l’éternel Azur la sereine ironie
    Accable, belle indolemment comme les fleurs,
    Le poëte impuissant qui maudit son génie
    À travers un désert stérile de Douleurs.

    Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde
    Avec l’intensité d’un remords atterrant,
    Mon âme vide. Où fuir ? Et quelle nuit hagarde
    Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant ?

    ...
  • De l’éternel Azur la sereine ironie
    Accable, belle indolemment comme les fleurs
    Le poëte impuissant qui maudit son génie
    À travers un désert stérile de douleurs.

    Fuyant, les yeux fermés, je le sens qui regarde
    Avec l’intensité d’un remords atterrant,
    Mon âme vide : où fuir ? et quelle nuit hagarde
    Jeter, lambeaux, jeter sur ce mépris navrant.

    ...

  • Pas les rafales à propos
    De rien comme occuper la rue
    Sujette au noir vol de chapeaux ;
    Mais une danseuse apparue

    Tourbillon de mousseline ou
    Fureur éparses en écumes
    Que soulève par son genou
    Celle même dont nous vécûmes

    Pour tout, hormis lui, rebattu
    Spirituelle, ivre, immobile
    Foudroyer avec le tutu,
    Sans se faire...