• Ô femmes, c'est pour vous que j'accorde ma lyre ;
    Ô femmes, c'est pour vous qu'en mon brûlant délire,
    D'un usage orgueilleux, bravant les vains efforts,
    Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports.
    Assez et trop longtemps la honteuse ignorance
    A jusqu'en vos vieux jours prolongé votre enfance ;
    Assez et trop longtemps les hommes, égarés,
    Ont craint de...

  • Pourquoi craindrais-je de le dire ?
    C'est Margot qui fixe mon goût :
    Oui, Margot ! cela vous fait rire ?
    Que fait le nom ? la chose est tout.
    Margot n'a pas de la naissance
    Les titres vains et fastueux ;
    Ainsi que ses humbles aïeux,
    Elle est encor dans l'indigence ;
    Et pour l'esprit, quoique amoureux,
    S'il faut dire ce que j'en pense,
    ...