Oh ces villes, par l’or putride, envenimées !
Clameurs de pierre et vols et gestes de fumées,
Dômes et tours d’orgueil et colonnes debout
Dans l’espace qui vibre et le travail qui bout,
En aimas-tu l’effroi et les affres profondes
Ô toi, le voyageur
Qui t’en allais triste et songeur,
Par les gares de feu qui ceinturent le monde ?...
Odeurs de suif, crasses de peaux, mares de bitumes !
Tel qu’un lourd souvenir lourd de rêves, debout
Dans la fumée énorme et jaune, dans les brumes,
Grande de soir ! la ville inextricable bout
Et roule, ainsi que des reptiles noirs, ses rues
Noires, autour des ponts, des docks et des hangars,
Où des feux de pétrole et des torches bourrues,
Comme des...
Crépuscule du printemps,
crépuscule d’été,
premières pluies d’automne,
averses bruissantes sur l’immondice
poudreuse qui fermente sous les pas des mendiants ;
pauvres semelles éclatées qui découvrez
un lamentable pied humain pareil à la racine
torse et meurtrie d’une douleur violemment arrachée ;
glouglous fétides, boquets gluants
...
Né l'enfant des grandes villes
Et des révoltes serviles,
J'ai là tout cherché, trouvé,
De tout appétit rêvé.
Mais, puisque rien n'en demeure,
J'ai dit un adieu léger
A tout ce qui peut changer,
Au plaisir, au bonheur même,
Et même à tout ce que j'aime
Hors de vous, mon doux Seigneur !
La Croix m'a pris sur ses ailes
Qui m'...
Oh ! ces villes, par l'or putride envenimées !
Clameurs de pierre et vols et gestes de fumées,
Dômes et tours d'orgueil et colonnes debout
Dans l'espace qui vibre et le travail qui bout,
En aimas-tu l'effroi et les affres profondes
O toi, le voyageur
Qui t'en allais triste et songeur
Par les gares de feu qui ceinturent le monde ?
Cahots et bonds...