• Sort inique et cruel ! le triste laboureur
    Qui s'est arné* le dos à suivre sa charrue,
    Qui sans regret semant la semence menue
    Prodigua de son temps l'inutile sueur,

    Car un hiver trop long étouffa son labeur,
    Lui dérobant le ciel par l'épais d'une nue,
    Mille corbeaux pillards saccagent à sa vue
    L'aspic demi pourri, demi sec, demi mort.
    ...