• Ô vous, mauditz sonnetz, vous qui prinstes l'audace
    De toucher à Madame ! ô malings et pervers,
    Des Muses le reproche, et honte de mes vers !
    Si je vous feis jamais, s'il fault que je me face

    Ce tort de confesser vous tenir de ma race,
    Lors, pour vous, les ruisseaux ne furent pas ouverts
    D'Apollon le doré, des Muses aux yeulx verts ;
    Mais vous receut...

  • I

    Prenez ores courage, ô craintifs, car voici
    Votre Dieu qui vient faire ici son domicile,
    Lequel vous sauvera de la puissance hostile,
    Et par lui se feront ces belles oeuvres-ci

    Les aveugles verront, les sourds oiront aussi,
    Le boiteux marchera d'un pied ferme et agile,
    La langue des muets sera prompte et facile,
    Et vous serez en paix...