Arbres dépouillés de verdure,
Malheureux cadavres des bois,
Que devient aujourd’hui cette riche parure
Dont je fus charmé tant de fois ?
Je cherche vainement, dans cette triste plaine,
Les oiseaux, les zéphirs, les ruisseaux argentés :
Les oiseaux sont sans voix, les zéphyrs sans haleine,
Et les ruisseaux dans leurs cours arrêtés...