Un groupe de serpents, sur l’herbe printanière,
Se livre avec furie aux amoureux ébats ;
Quelques traînards, sifflant d’une horrible manière,
Accourent et, tordus d’un replis de lanière,
Sous la foule grouillante enfoncent leurs fronts plats.
Ce ne sont que zigzags dans une masse noire,
Étreintes, coups de fouet, brusques convulsions,
C’est un chaos d...