C’EST au temps de la chrysanthème
Qui fleurit au seuil des hivers
Que l’amour cruel dont je t’aime
En moi poussa des rameaux verts.
Il naquit, doux et solitaire,
A ces fleurs d’automne pareil
Qui, pour parer encor la terre
N’ont pas eu besoin de soleil.
Sans redouter les jours moroses
Qui font mourir les autres fleurs
Il...