La Treizième revient... C'est encor la première ; Et c'est toujours la Seule, - ou c'est le seul moment : Car es-tu Reine, ô Toi! la première ou dernière ? Es-tu Roi, toi le seul ou le dernier amant ? ...
Aimez qui vous aima du berceau dans la bière ; Celle que j'...
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Où fuir ? Où me cacher ? Quel déluge d'écrits, En ce siècle falot vient infecter Paris, En vain j'ai reculé devant le Solitaire, Ô Dieu du mauvais goût ! Faut-il donc pour te plaire Entasser des grands mots toujours vides de sens, Chanter l'homme des nuits, ou l'esprit...
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Au printemps l'oiseau naît et chante : N'avez-vous pas ouï sa voix ?... Elle est pure, simple et touchante, La voix de l'oiseau - dans les bois !
L'été, l'oiseau cherche l'oiselle ; Il aime - et n'aime qu'une fois ! Qu'il est doux, paisible et fidèle, ...
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Voici trois ans qu'est morte ma grand'mère, La bonne femme, - et, quand on l'enterra, Parents, amis, tout le monde pleura D'une douleur bien vraie et bien amère.
Moi seul j'errais dans la maison, surpris Plus que chagrin ; et, comme j'étais proche De son...
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L'hiver a ses plaisirs ; et souvent, le dimanche, Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche, Avec une cousine on sort se promener... - Et ne vous faites pas attendre pour dîner,
Dit la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries, Vu sous les arbres noirs les...
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Ce ruisseau, dont l'onde tremblante Réfléchit la clarté des cieux, Paraît dans sa course brillante Étinceler de mille feux ; Tandis qu'au fond du lit paisible, Où, par une pente insensible, Lentement s'écoulent ses flots, Il entraîne une fange impure...
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Je ne suis plus enfant : trop lents pour mon envie, Déjà dix-sept printemps ont passé dans ma vie : Je possède une lyre, et cependant mes mains N'en tirent dès longtemps que des sons incertains. Oh! quand viendra le jour où, libre de sa chaîne, Mon coeur ne verra plus...
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Elle a passé, la jeune fille Vive et preste comme un oiseau À la main une fleur qui brille, À la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au monde Dont le coeur au mien répondrait, Qui venant dans ma nuit profonde D'un seul regard l'...
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Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé, Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, - et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'...
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A Victor Hugo
I
Oh ! le Vingt-sept juillet, quand les couleurs chéries, Joyeuses, voltigeaient sur les toits endormis, Après que dans le Louvre et dans les Tuileries On eut traqué les ennemis ! Le plus fort était fait... que cette nuit fut belle !...
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