Combien vas-tu tuer d’hommes, sombre Océan ?
Tu portes aujourd’hui ta couronne d’écume ;
Et la folle poussière étincelante fume
Sur les gouffres où l’œil plonge dans le néant.
Des sillons longs et noirs rident ton sein béant ;
Leurs bords, frangés de blanc, scintillent dans la brume.
Contre l’homme, ce rien, la tempête consume
Ses assauts monstrueux...