1.
Die beiden Hände hast du mir gegeben
Und lieb und zärtlich mich dazu geküßt.
Ich nahm dein Herz und schenkte dir mein Leben,
Mein Weib und Kind, die du mir beides bist.
Du warst zu jung, um gleich mit mir zu kommen...
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ILes mares de vos yeux aux joncs de cils,
Ô vaillante oisive femme,
Quand donc me renverront-ils
La Lune-levante de ma belle âme ?Voilà tantôt une heure qu’en langueur
Mon cœur si simple s’abreuve
De vos vilaines rigueurs,
Avec le regard... -
I
C’est, sur un cou qui, raide, émerge
D’une fraise empesée idem,
Une face imberbe au cold-cream,
Un air d’hydrocéphale asperge.Les yeux sont noyés de l’opium
De l’indulgence universelle,
La bouche clownesque ensorcèle
Comme un singulier géranium.Bouche qui va du trou sans bonde
Glacialement... -
Blancs enfants de choeur de la Lune,
Et lunologues éminents,
Leur Église ouvre à tout venant,
Claire d'ailleurs comme pas une.
Ils disent, d'un oeil faisandé,
Les manches très-sacerdotales,
Que ce bas-monde de scandale
N'est qu'un des mille coups de dé
Du jeu que l'Idée et l'Amour,
Afin sans doute de connaître
Aussi leur... -
Ah ! tout le long du coeur
Un vieil ennui m'effleure...
M'est avis qu'il est l'heure
De renaître moqueur.
Eh bien ? je t'ai blessée ?
Ai-je eu le sanglot faux,
Que tu prends cet air sot
De La Cruche cassée ?
Tout divague d'amour ;
Tout, du cèdre à l'hysope,
Sirote sa syncope ;
J'ai fait un joli four. -
Je te vas dire : moi, quand j'aime,
C'est d'un coeur, au fond sans apprêts,
Mais dignement élaboré
Dans nos plus singuliers problèmes.
Ainsi, pour mes moeurs et mon art,
C'est la période védique
Qui seule à bon droit revendique
Ce que j'en " attelle à ton char ".
C'est comme notre Bible hindoue
Qui, tiens, m'amène à caresser,... -
Et je me console avec la
Bonne fortune
De l'alme Lune.
Ô Lune, Ave Paris stella !
Tu sais si la femme est cramponne ;
Eh bien, déteins,
Glace sans tain,
Sur mon ?il ! qu'il soit tout atone,
Qu'il déclare : ô folles d'essais,
Je vous invite
A prendre vite,
Car c'est à prendre et à laisser. -
Les mares de vos yeux aux joncs de cils,
Ô vaillante oisive femme,
Quand donc me renverront-ils
La Lune-levante de ma belle âme ?
Voilà tantôt une heure qu'en langueur
Mon coeur si simple s'abreuve
De vos vilaines rigueurs,
Avec le regard bon d'un terre-neuve.
Ah ! madame, ce n'est vraiment pas bien,
Quand on n'est pas la Joconde,... -
Maquillés d'abandon, les manches
En saule, ils leur font des serments,
Pour être vrais trop véhéments !
Puis, tumultuent en gigues blanches,
Beuglant : Ange ! tu m'as compris,
À la vie, à la mort ! - et songent :
Ah ! passer là-dessus l'éponge !...
Et c'est pas chez eux parti-pris,
Hélas ! mais l'idée de la femme
Se prenant au... -
T'occupe pas, sois Ton Regard,
Et sois l'âme qui s'exécute ;
Tu fournis la matière brute,
Je me charge de l'oeuvre d'art.
Chef-d'oeuvre d'art sans idée-mère
Par exemple ! Oh ! dis, n'est-ce pas,
Faut pas nous mettre sur les bras
Un cri des Limbes prolifères ?
Allons, je sais que vous avez
L'égoïsme solide au poste,
Et même...