Ah ! vraiment c'est triste, ah ! vraiment ça finit trop mal, Il n'est pas permis d'être à ce point infortuné. Ah ! vraiment c'est trop la mort du naïf animal Qui voit tout son sang couler sous son regard fané.
Londres fume et crie. O quelle ville de la Bible ! Le...
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Ô vous, comme un qui boite au loin, Chagrins et Joies, Toi, coeur saignant d'hier qui flambes aujourd'hui, C'est vrai pourtant que c'est fini, que tout a fui De nos sens, aussi bien les ombres que les proies.
Vieux bonheurs, vieux malheurs, comme une file d'oies...
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A grands plis sombres une ample tapisserie De haute lice, avec emphase descendrait Le long des quatre murs immenses d'un retrait Mystérieux où l'ombre au luxe se marie.
Les meubles vieux, d'étoffe éclatante flétrie, Le lit entr'aperçu vague comme un regret, ...
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Calmes dans le demi-jour Que les branches hautes font, Pénétrons bien notre amour De ce silence profond.
Fondons nos âmes, nos coeurs Et nos sens extasiés, Parmi les vagues langueurs Des pins et des arbousiers.
Ferme tes veux à demi,...
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Me voici devant Vous, contrit comme il le faut. Je sais tout le malheur d'avoir perdu la voie Et je n'ai plus d'espoir, et je n'ai plus de joie Qu'en une en qui je crois chastement, et qui vaut A mes yeux mieux que tout, et l'espoir et la joie.
Elle est bonne,...
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Ce ne sont pas des mains d'altesse, De beau prélat quelque peu saint, Pourtant une délicatesse Y laisse son galbe succinct.
Ce ne sont pas des mains d'artiste, De poète proprement dit, Mais quelque chose comme triste En fait comme un groupe en petit...
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Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants.
La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s'oublie Aux soleils couchants.
Et d'étranges rêves, Comme des soleils Couchants, sur les grèves, ...
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La bise se rue à travers Les buissons tout noirs et tout verts, Glaçant la neige éparpillée Dans la campagne ensoleillée. L'odeur est aigre près des bois, L'horizon chante avec des voix, Les coqs des clochers des villages Luisent crûment sur les nuages. C'...
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Ces passions qu'eux seuls nomment encore amours Sont des amours aussi, tendres et furieuses, Avec des particularités curieuses Que n'ont pas les amours certes de tous les jours.
Même plus qu'elles et mieux qu'elles héroïques, Elles se parent de splendeurs d'âme et...
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Ce soir je m'étais penché sur ton sommeil. Tout ton corps dormait chaste sur l'humble lit, Et j'ai vu, comme un qui s'applique et qui lit, Ah ! j'ai vu que tout est vain sous le soleil !
Qu'on vive, ô quelle délicate merveille, Tant notre appareil est une fleur qui...
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