• Jamais Hector aux guerres n’estoit lâche
    Lors qu’il alloit combattre les Gregeois.
    Tousjours sa femme attachoit son harnois,
    Et sur l’armet luy plantoit son pennache.

    Il ne craignoit la Pelienne hache
    Du grand Achille, ayant deux ou trois fois
    Baisé sa femme, et tenant en ses dois
    Quelque faveur de sa belle Andromache.

    Heureux cent fois toy...

  • Quelle tempête hélas ! quel orage assez fort
    Pourrait bien égaler le furieux effort
    Qui, tout au long d'un an, pour la française terre,
    A fait courir l'effroi de cette horrible guerre ?
    Qui traînait après soi mille et mille malheurs,
    Pour faire à l'avenir couler cent mille pleurs ?
    Si la postérité veut croire en notre histoire
    Ce que ceux qui l'ont vue...