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    Il dort, mon Bénoni, bien moins souffrant sans doute,
    C’est le premier sommeil qu’aussi longtemps il goûte ;
    Il dort depuis hier que, le regard terni,
    Dans sa débile main il a serré la mienne,
    Disant : Vous m’aimez tous ! maintenant qu’elle vienne !…
    Il dort, mon Bénoni !

    Il dort, mon Bénoni ! viens le voir, il repose ;
    Marche bien doucement...