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    Quel orgueil d’être seul à sa fenêtre, tard,
    Près de la lampe amie, à travailler sans trêve,
    Et sur la page blanche où l’on fixe son rêve
    De planter un beau vers tout vibrant, comme un dard

    Quel orgueil d’être seul pendant les soirs magiques
    Quand tout s’est assoupi dans la cité qui dort,
    Et que la Lune seule, avec son masque d’or,
    Promène ses...