• Mes colonnes sont alignées
    Au portique du feuilleton ;
    Elles supportent, résignées,
    Du journal le pesant fronton.

    Jusqu’à lundi je suis mon maître.
    Au diable chefs-d’œuvre mort-nés !
    Pour huit jours je puis me permettre
    De vous fermer la porte au nez.

    Les ficelles des mélodrames
    N’ont plus le droit de se glisser
    Parmi les fils...

  • Mes colonnes sont alignées
    Au portique du feuilleton ;
    Elles supportent résignées
    Du journal le pesant fronton.

    Jusqu'à lundi je suis mon maître.
    Au diable chefs-d'oeuvre mort-nés !
    Pour huit jours je puis me permettre
    De vous fermer la porte au nez.

    Les ficelles des mélodrames
    N'ont plus le droit de se glisser
    Parmi les fils soyeux...