Dans la splendeur dorée et cruelle du soir
Les taureaux, fronts crépus et sanglantes paupières,
Se hâtant lourdement sous les sombres lanières,
Mélancoliquement s?en vont à l?abattoir.
Auprès d?eux, dominant le troupeau du trottoir,
Les beaux bouchers, casqués de vivaces crinières,
S?avancent, déployant de puissantes manières,
Et vont roulant le torse...