En printemps, quand le blond vitrier Ariel
Nettoie à neuf la vitre éclatante du ciel,
Quand aux carrefours noirs qu?éclairent les toilettes
En monceaux odorants croulent les violettes
Et le lilas tremblant, frileux encor d?hier,
Toujours revient en moi le songe absurde...
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Ses longs cheveux d?aurore ogivant son front lisse, |
Premiers soirs de printemps : tendresse inavouée... |
Les désespoirs sont morts, et mortes les douleurs. |