Les mares de vos yeux aux joncs de cils, Ô vaillante oisive femme, Quand donc me renverront-ils La Lune-levante de ma belle âme ?
Voilà tantôt une heure qu'en langueur Mon coeur si simple s'abreuve De vos vilaines rigueurs, Avec le regard bon d'un...
|
Oh, laisse-moi tranquille, dans mon destin, Avec tes comparaisons illégitimes ! Un examen plus serré ferait estime Du moindre agent,... - toi, tu y perds ton latin.
Preuves s'entendant comme larrons en foire, Clins d'yeux bleus pas plus sûrs que l'afflux de sang...
|
Maquillés d'abandon, les manches En saule, ils leur font des serments, Pour être vrais trop véhéments ! Puis, tumultuent en gigues blanches,
Beuglant : Ange ! tu m'as compris, À la vie, à la mort ! - et songent : Ah ! passer là-dessus l'éponge !... Et...
|
Astres lointains des soirs, musiques infinies, Ce Coeur universel ruisselant de douceur Est le coeur de la Terre et de ses insomnies. En un pantoum sans fin, magique et guérisseur Bercez la Terre, votre soeur.
Le doux sang de l'Hostie a filtré dans mes moelles, J'...
|
T'occupe pas, sois Ton Regard, Et sois l'âme qui s'exécute ; Tu fournis la matière brute, Je me charge de l'oeuvre d'art.
Chef-d'oeuvre d'art sans idée-mère Par exemple ! Oh ! dis, n'est-ce pas, Faut pas nous mettre sur les bras Un cri des Limbes...
|
Ô virtuosités à deux et, vrai ! si seules, Êtes-vous bien la clef des havres de l'Oubli? Ou nous faut-il tourner à mort la grise meule Des froments pour l'Hostie à qui Dieu fait la gueule En coeur? Errer jusqu'à l'octroi des Ramollis ?...
Donc, aux abois, du fond...
|
Le premier jour, je bois leurs yeux ennuyés.... Je baiserais leurs pieds, À mort. Ah ! qu'elles daignent Prendre mon coeur qui saigne ! Puis, on cause.... - et ça devient de la Pitié ; Et enfin je leur offre mon amitié.
C'est de pitié, que je m'offre en...
|
Encore un livre ; ô nostalgies Loin de ces très-goujates gens, Loin des saluts et des argents, Loin de nos phraséologies !
Encore un de mes pierrots mort ; Mort d'un chronique orphelinisme ; C'était un coeur plein de dandysme Lunaire, en un drôle de...
|
Je ne tiens que des mois, des journées et des heures.... Dès que je dis oui ! tout feint l'en-exil... Je cause de fidèles demeures, On me trouve bien subtil ; Oui ou non, est-il D'autres buts que les mois, les journées et les heures ?
L'âme du Vent...
|
Oh ! ce piano, ce cher piano, Qui jamais, jamais ne s'arrête, Oh ! ce piano qui geint là-haut Et qui s'entête sur ma tête !
Ce sont de sinistres polkas, Et des romances pour concierge, Des exercices délicats, Et La Prière d'une vierge !
...
|
|
|