• Ils vont pieds nus le plus souvent. L’hiver
    Met à leurs doigts des mitaines d’onglée.
    Le soir, hélas ! ils soupent du grand air,
    Et sur leur front la bise échevelée
    Gronde, pareille au bruit d’une mêlée,
    A peine un peu leur sort est adouci
    Quand avril fait la terre consolée :
    Ayez pitié des Enfants sans souci.

    Ils n’ont sur eux que le manteau du...