• Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour
    Sous un ciel inconnu, et quiconques endure
    D'aller de port en port cherchant son aventure,
    Et peut vivre étranger dessous un autre jour :

    Qui peut mettre en oubli de ses parents l'amour,
    L'amour de sa maîtresse, et l'amour que nature
    Nous fait porter au lieu de notre nourriture,
    Et voyage toujours sans...

  • La nef qui longuement a voyagé, Dillier,
    Dedans le sein du port à la fin on la serre :
    Et le boeuf, qui longtemps a renversé la terre,
    Le bouvier à la fin lui ôte le collier :

    Le vieux cheval se voit à la fin délier,
    Pour ne perdre l'haleine ou quelque honte acquerre :
    Et pour se reposer du travail de la guerre,
    Se retire à la fin le vieillard chevalier...