• Er liebte sie mit trunk'nem Lebensfieber ...
    Er lechzte, aus dem weißen Feenleib
    Ihr tiefstes Räthsel durstig einzusaugen ...
    So liebte er, und seine Liebe war
    Ein heidnisch Lied und duftete nach Rosen
    Und feuchter Erde ...
    Die er liebte, war
    Ein schmächtig Weib mit märchenblauen Blicken,
    Und...

  • ... Du aber kennst mich nur, wenn ernst und bleich
    mein Wesen ist gestimmt, harmonisch ... gleich ...
    Und alles wird in mir: Gedanke, Seele ...

    Ahnst du den Sturm, den ich dir scheu verhehle,
    Und jene Glut, die in den Pulsen brennt,
    Und die man zitternd, schaudernd nur erkennt ...?
    Und aller Nerven...

  • O gäb' es nur
    Noch Cours d'amour!
    Ein Verliebter heutzutage
    Kann ja seine schwerste Klage
    Nirgend bringen vor Gericht.
    Fühllos höret manche Schöne
    Des Gequälten Schmerzenstöne
    Und sie lacht ihm ins Gesicht!
    Anders war's in alter Zeit:
    Da gab's doch noch Gerechtigkeit!
    ...

  •  
    Hier, enfant, tu m'as dit d'une voix inquiète,
    Souriant et boudant, te penchant dans mes bras :
    « Toi qui chantes pour tous, infidèle poète,
    « Sur nos jeunes amours ne chanteras-tu pas ?

    « Tu fais métier d'écrire et sèmes ta parole.
    « Dis ? que ne m'offres-tu ces bouquets que ta main
    « Effeuille sur la route, insouciante et folle.
    « Je veux...

  •  
    L’Amour est un ange malsain
    Qui frémit, sanglote et soupire.
    Il est plus moelleux qu’un coussin,
    Plus subtil que l’air qu’on respire,
    Plus provocant qu’un spadassin.

    Chacun cède au mauvais dessein
    Que vous chuchote et vous inspire
    Le Dieu du meurtre et du larcin,
    ...

  •  
    Ô rêves de jeunesse, éblouissant mirage,
    Qui vous arrachera de mon cœur éperdu ?
    Qu’étaient donc ma raison, ma force, mon courage,
    Qu’ils aient fui pour un mot dans la nuit entendu ?

    Amour ! oh ! c’est bien toi dont j’ai senti la flamme,
    Toi qui fais mon souci, toi qui fais mon effroi !
    Ton souffle impérieux a passé sur mon âme ;
    Je tremble,...

  •  
    Quoi ! le libérateur qui par degrés desserre
    La double chaîne noire, ignorance et misère,
    Le balayeur qui jette au vent le préjugé,
    Quoi ! l'immense marcheur, jamais découragé,
    Le Progrès, qui de flamme éblouit le vulgaire,
    Détrône l'échafaud et musèle la guerre,
    Qui fait avec les mœurs des ratures aux lois,
    Change en romain l'étrusque, en...

  •  
    Amour présent du ciel, félicité suprême,
    Que ne puis-je exhaler sur la lyre que j'aime,
    Dans la chaste douceur des plus tendres accents,
    L'ineffable délire où tu ravis mes sens !
    Mais ma voix est débile, et ma bouche glacée
    Ne peut trouver des mots pour peindre ma pensée.
    Je le sens, et mes yeux se remplissent de pleurs.
    Il faut pour t'exprimer...

  •  
    Ô rêves de jeunesse, éblouissant mirage,
    Qui vous arrachera de mon cœur éperdu ?
    Qu’étaient donc ma raison, ma force, mon courage,
    Qu’ils aient fui pour un mot dans la nuit entendu ?

    Amour ! oh ! c’est bien toi dont j’ai senti la flamme,
    Toi qui fais mon souci, toi qui fais mon effroi !
    Ton souffle impérieux a passé sur mon âme ;
    Je tremble,...

  •  
    Si la Marchesina sort du palais furtive,
    Ce n’est pas pour rêver à la chute plaintive
    Des cascades rongeant leurs sonores gradins ;
    Si son pied va foulant la mousse des jardins,

    Si dans le bois douteux sans duègne elle s’expose,
    Ce n’est pas, croyez-moi, pour la brise ou la rose.
    Tremblante, son oreille écoute… Oh ! ce n’est pas
    La voix du...