Chemins qui ne mènent nulle part
entre deux prés,
que l'on dirait avec art
de leur but détournés,
chemins qui souvent n'ont
devant eux rien d'autre en face
que le pur espace
et la saison.
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Voici encor de l'heure qui s'argente, |
Sur le soupir de l'amie |
C'est pour t'avoir vue |
Elle passe des heures émues |
Nymphe, se revêtant toujours |
N'était-il pas, ce verger, tout entier, |
C'est qu'il nous faut consentir |
Ai-je des souvenirs, ai-je des espérances, |
Figure de femme, sur son sommeil |