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    Si tous les astres, ô nature,
    Trompant la main qui les conduit,
    S’entre-choquaient par aventure
    Pour se dissoudre dans la nuit ;

    Ou comme une flotte qui sombre,
    Si ces foyers, grands et petits,
    Lentement dévorés par l’ombre,
    Y disparaissaient engloutis,

    Tu pourrais repeupler l’abîme,
    Et rallumer un firmament
    Plus somptueux...