•                      Permettez, ô sirène,
                         Voici que votre haleine
                         Embaume la verveine;
                         C'est l'printemps qui s'amène!
    - Ce système, en effet, ramène le...

  • Un éléphant de Jade, œil mi-clos souriant,
    Méditait sous la riche éternelle pendule,
    Bon bouddha d’exilé qui trouve ridicule
    Qu’on pleure vers les Nils des couchants d’Orient,
    Quand bave notre crépuscule.
    Mais...

  • LES COMMUNIANTES

                   Ah ! Ah !
    Il neige des hosties
    De soie, anéanties !
                   Ah ! Ah !
                   Alléluia !

    LES VOLUPTANTES

    La lune en son halo ravagé n'est qu'un œil...

  •                              Blasé dis-je! En avant,
    Déchirer la nuit gluante des racines,
    À travers maman, amour tout d’albumine,
    Vers le plus clair! vers l'alme et riche étamine
                                 D'un...

  • Ô loi, qui êtes parce que vous êtes,
    Que votre nom soit la retraite !

    — Elles ! ramper vers elles d’adoration ?
    Ou que sur leur misère humaine je me vautre ?
    Elle m’aime, infiniment ! Non, d’occasion !
    Si non...

  • Si tu savais, maman Nature,
    Comme Je m’aime en tes ennuis,
    Tu m’enverrais une enfant pure,
    Chaste aux « et puis ? »
    Si tu savais quelles boulettes,
    Tes soleils de Panurge ! dis,
    Tu mettrais le nôtre en...

  • C'était un très-au vent d'octobre paysage,
    Que découpe, aujourd'hui dimanche, la fenêtre,
    Avec sa jalousie en travers, hors d'usage,
    Où sèche, depuis quand ! une paire de guêtres
    Tachant de deux mals blancs ce glabre paysage.

    Un couchant mal bâti suppurant du livide ;
    Le coin d'une buanderie aux tuiles sales ;
    En plein, le Val-de-Grâce, comme un qui...

  • C'est l'existence des passants...
    Oh ! tant d'histoires personnelles !...
    Qu'amèrement intéressant
    De se navrer de leur kyrielle !

    Ils s'en vont flairés d'obscurs chiens,
    Ou portent des paquets, ou flânent...
    Ah ! sont-ils assez quotidiens,
    Tueurs de temps et monomanes,

    Et lorgneurs d'or comme de strass
    Aux quotidiennes devantures ! ......

  • Elle fuyait par l'avenue,
    Je la suivais illuminé,
    Ses yeux disaient : " J'ai deviné
    Hélas! que tu m'as reconnue ! "

    Je la suivis illuminé !
    Yeux désolés, bouche ingénue,
    Pourquoi l'avais-je reconnue,
    Elle, loyal rêve mort-né ?

    Yeux trop mûrs, mais bouche ingénue ;
    Oeillet blanc, d'azur trop veiné ;
    Oh ! oui, rien qu'un rêve...

  • Un couchant des Cosmogonies !
    Ah ! que la Vie est quotidienne...
    Et, du plus vrai qu'on se souvienne,
    Comme on fut piètre et sans génie...

    On voudrait s'avouer des choses,
    Dont on s'étonnerait en route,
    Qui feraient une fois pour toutes !
    Qu'on s'entendrait à travers poses.

    On voudrait saigner le Silence,
    Secouer l'exil des causeries ;...