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    La nuit vient, le couchant s’éteint comme un grand âtre,
    Le feuillage qui mue est moins vert que bleuâtre ;
    Et tel arbre, qui sous trop de soleil pliait,
    Cligne des feuilles, bouge, et s’avoue inquiet
    En un frémissement de douleur musicale.
    Entre les rameaux drus le couchant s’intercale
    Et met des fonds de rose ancien, de gris cendré
    Où le...