La nuit bruine sur les villes. Mal repu des gains machinals, On dîne ; et, gonflé d’idéal, Chacun sirote son idylle, Ou furtive, ou facile. Echos des grands soirs primitifs ! Couchants aux flambantes...
Sur cette place je m’ennuie, Obélisque dépareillé ; Neige, givre, bruine et pluie Glacent mon flanc déjà rouillé ;
Et ma vieille aiguille, rougie Aux fournaises d’un ciel de feu, Prend des pâleurs de nostalgie Dans cet air qui n’est jamais bleu.
Devant les colosses moroses Et les pylônes de Luxor, Près de mon frère aux teintes...