• Morin, tu m’as empli ma chambre
    D’une odeur douce comme l’ambre ;
    Et je puis dire, en vérité,
    ...

  • Duc de SULLY, vous m'avez envoyé
    Un beau pasté, des plus grands que l'on voye,
    Dieu sçait comment je m'en donne au coeur joye,
    Quand je devrois en estre desvoyé,
    Quand je devrois m'en irriter le foye.
    Tel grand Seigneur, que je ne nomme pas,
    D'un tel pasté feroit quatre repas.

  • sur un présent de fleurs.

    MORIN, tu m'as emply ma chambre
    D'une odeur douce comme l'ambre ;
    Et je puis dire, en verité,
    Qu'en un bouquet de fleurs nouvelles,
    Toutes aussi rares que belles,
    A la fois tu m'as apporté
    Le Printemps et sa gayeté,
    Des jardins, des champs, des prairies,
    De l'esmail et des pierreries ;
    Enfin tu m'as faict...

  • Ode burlesque.

    Cher du PIN, je suis indigent
    Plus que le party de la Fronde ;
    Je n'ay point d'or et moins d'argent
    C'est le plus grand mal-heur du monde.

    Et tu me voudrois conseiller
    De faire quelque Comedie ?
    Il est mal aisé de railler
    Quand peu s'en faut qu'on ne mandie.

    Nostre Roy, qui, sans le vanter,
    Vaut bien l'...