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    Sylphe à la voix si pure, harmonieux génie,
    O toi qui dans mon cœur
    Murmures des accords d'une grâce infinie,
    Des chants pleins de douceur ;

    Des chants qui dans mon âme endorment la tempête,
    Puissants comme autrefois,
    Sur le cœur de Saül la harpe du prophète
    Et le son de sa voix.

    Toi qui vins si souvent aux jours de la souffrance
    ...