PARFOIS, des livres morts les mots semblent vivants,
Et je ne serais pas surpris, ô bons vieux maîtres,
Si vos mots anciens, familiers ou savants,
Avaient, pareils aux traits expressifs des enfants,
Des tressaillements vifs aux rides de leurs lettres !
Les mots souffrent, ayant aussi leurs passions.
Ils tremblent de colère, ils pleurent de détresse...