Quel ravissant plaisir d'entendre,
Alice ! votre jeune voix,
Plus mélodieuse et plus tendre
Qu'un doux chant d'oiseaux dans les bois !

Elle vibre, sonore et pleine,
Comme un timbre d'un pur métal,
Ou des perles d'or qu'on égrène
Dans une coupe de...

 
I

La poésie au cœur et la harpe à l’épaule,
Libres comme l’éclair dont s’embrase le pôle ;
Nous marchons sous le grand ciel bleu.
Appuyant notre main sur un bâton de saule,
En chantant l’avenir et Dieu.

De notre vie, amis, voilà te beau poëme ;...

 
Nos pères ont eu cette honte
De connaître la liberté ;
Ils étaient ceux que rien ne dompte,
Ils bravaient l’éclair irrité.

Les miasmes venus de France
Avaient empoisonné leurs cœurs ;
On lisait : paix et délivrance
Sur leurs...

 
La race latine est la Reine
Des grandes races d’ici-bas.
À son front brille, souveraine,
L’Étoile qui ne s’éteint pas.
Le Destin lui montre la route où,
Sous un nimbe de rayons,
Elle va, lumineuse toute,
À la tête des nations.

La race...

 
Dans toute la nature
Quel éclat merveilleux !
Tout rit dans la verdure
...

 

Quand j’étais dans le monde, on m’appelait le sage,
C’était moi le devin et le bande sans pair.
Ma gloire bouillonnait dans les flots de la mer ;
Le soir me souriait de son calme visage.

Quand je chantais, pensif, sous la douceur des cieux,
La terre...

Ueber allen Gipfeln
Ist Ruh’,
In allen Wipfeln
Spürest du
Kaum einen Hauch;
Die Vögelein schweigen im Walde.
Warte nur, balde
Ruhest du auch.

Sur tous les sommets
Est le repos,
Dans tous les feuillages
Tu sens
Un souffle à...

 
Satrapes au front pâle,
Rois des fières cités,
Dont la verge papale
Bat les peuples matés,
Serfs de la glèbe immonde
Dont le front pleure ou rit,
Place ! place au Maudit
Sur la route du monde !

Les cèdres des Libans et les rois des humains...

 
Vous qui passez près de ce monument baigné de larmes, quand
vous descendrez chez Pluton , dites-lui : Dieu des enfers, que tu
es jaloux de la beauté !
ÉRINNE.

Heureuse, ô jeunes Lesbiennes,
La prêtresse du dieu des vers,
Dont les...

Poet: Amable Tastu

 
I

Ami, que cherches-tu ? tes yeux sont pleins de songes.
Près de ce lac peuplé de cygnes, viens t’asseoir.
Pour éteindre l’ardeur du rêve où tu te plonges,
Viens, laisse-toi revivre aux frais baisers du soir,

O la paisible nuit ! l’air léger qu’on respire...