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    Pensez-vous quelquefois à ces temps glorieux
    Où seuls, abandonnés par la France leur mère,
    Nos aïeux défendaient son nom victorieux
    Et voyaient devant eux fuir l'armée étrangère ?
    Regrettez-vous encor ces jours de Carillon,
    Où, sous le drapeau blanc enchaînant la victoire,
    Nos pères se couvraient d'un immortel renom,
    Et traçaient de leur glaive...