•             Automne, automne, adieux de l’Adieu !
                La tisane bout, noyant mon feu ;
                                Le vent s’époumonne
    À reverdir la bûche où mon grand coeur tisonne....

  • Tout, paysage affligé de tuberculose,
    Bâillonné de glaçons au rire des écluses,
    Et la bise soufflant de sa pécore emphase
    Sur le soleil qui s'agonise
    En fichue braise...

    Or, maint vent d'arpéger par bémols et par dièzes,
    Tantôt en plainte d'un nerf qui se cicatrise,
    Soudain en bafouillement fol à court de phrases,
    Et puis en sourdines de ruse...

  • Je me souviens, - dis, rêvé ce bal blanc ?
    Une, en robe rose et les joues en feu,
    M'a tout ce soir-là dévoré des yeux,
    Des yeux impérieux et puis dolents,
    (Je vous demande un peu !)

    Car vrai, fort peu sur moi d'un en vedette,
    Ah ! pas plus ce soir-là d'ailleurs que d'autres,
    Peut-être un peu mon natif air d'apôtre,
    Empêcheur de danser en rond...

  • Quand reviendra l'automne,
    Cette saison si triste,
    Je vais m' la passer bonne,
    Au point de vue artiste.

    Car le vent, je l' connais,
    Il est de mes amis !
    Depuis que je suis né
    Il fait que j'en gémis...

    Et je connais la neige,
    Autant que ma chair même,
    Son froment me protège
    Contre les chairs que j'aime...

    Et comme je...