• Que loin l'âme type
    Qui m'a dit adieu
    Parce que mes yeux
    Manquaient de principes !

    Elle, en ce moment,
    Elle, si pain tendre,
    Oh ! peut-être engendre
    Quelque garnement.

    Car on l'a unie
    Avec un monsieur,
    Ce qu'il y a de mieux,
    Mais pauvre en génie.

  • Blocus sentimental ! Messageries du Levant !...
    Oh, tombée de la pluie ! Oh ! tombée de la nuit,
    Oh ! le vent !...
    La Toussaint, la Noël et la Nouvelle Année,
    Oh, dans les bruines, toutes mes cheminées !...
    D'usines....

    On ne peut plus s'asseoir, tous les bancs sont mouillés ;
    Crois-moi, c'est bien fini jusqu'à l'année prochaine,
    Tant les bancs...

  • Cautérise et coagule
    En virgules
    Ses lagunes des cerises
    Des félines Ophélies
    Orphelines en folie.

    Tarentules de feintises
    La remise
    Sans rancune des ovules
    Aux félines Ophélies
    Orphelines en folie.

    Sourd aux brises des scrupules,
    Vers la bulle
    De la lune, adieu, nolise
    Ces félines Ophélies
    Orphelines en folie...

  • Chut ! Oh ! ce soir, comme elle est près !
    Vrai, je ne sais ce qu'elle pense,
    Me ferait-elle des avances ?
    Est-ce là le rayon qui fiance
    Nos coeurs humains à son coeur frais ?

    Par quels ennuis kilométriques
    Mener ma silhouette encor,
    Avant de prendre mon essor
    Pour arrimer, veuf de tout corps,
    A ses dortoirs madréporiques.

    Mets de...

  • Penser qu'on vivra jamais dans cet astre,
    Parfois me flanque un coup dans l'épigastre.

    Ah ! tout pour toi, Lune, quand tu t'avances
    Aux soirs d'août par les féeries du silence !

    Et quand tu roules, démâtée, au large
    A travers les brisants noirs des nuages !

    Oh ! monter, perdu, m'étancher à même
    Ta vasque de béatifiants baptêmes !

    ...

  • Ah ! c'est pas sa chair qui m'est tout,
    Et suis pas qu'un grand c?ur pour elle ;
    Non, c'est d'aller faire les fous
    Dans des histoires fraternelles !

    Oh ! vous m'entendez bien !
    Oh ! vous savez comme on y vient ;
    Oh ! vous savez parfaitement qu'il y a moyen,
    Et comme on s'y attelle.

    Lui défeuiller quel Tout je suis,
    Et que ses yeux,...

  • Eh bien oui, je l'ai chagrinée,
    Tout le long, le long de l'année ;
    Mais quoi ! s'en est-elle étonnée ?

    Absolus, drapés de layettes,
    Aux lunes de miel de l'Hymette,
    Nous avions par trop l'air vignette !

    Ma vitre pleure, adieu ! l'on bâille
    Vers les ciels couleur de limaille
    Où la Lune a ses funérailles.

    Je ne veux accuser nul...

  • Ah ! le divin attachement
    Que je nourris pour Cydalise,
    Maintenant qu'elle échappe aux prises
    De mon lunaire entendement !

    Vrai, je me ronge en des détresses,
    Parmi les fleurs de son terroir
    À seule fin de bien savoir
    Quelle est sa faculté-maîtresse !

    - C'est d'être la mienne, dis-tu ?
    Hélas ! tu sais bien que j'oppose
    Un...

  • Je ne suis qu'un viveur lunaire
    Qui fait des ronds dans les bassins,
    Et cela, sans autre dessein
    Que devenir un légendaire.

    Retroussant d'un air de défi
    Mes manches de mandarin pâle,
    J'arrondis ma bouche et - j'exhale
    Des conseils doux de Crucifix.

    Ah ! oui, devenir légendaire,
    Au seuil des siècles charlatans !
    Mais où sont les...

  • Quand reviendra l'automne,
    Cette saison si triste,
    Je vais m' la passer bonne,
    Au point de vue artiste.

    Car le vent, je l' connais,
    Il est de mes amis !
    Depuis que je suis né
    Il fait que j'en gémis...

    Et je connais la neige,
    Autant que ma chair même,
    Son froment me protège
    Contre les chairs que j'aime...

    Et comme je...