Non, laisse-moi, je t'en supplie ; En vain, si jeune et si jolie, Tu voudrais ranimer mon coeur : Ne vois-tu pas, à ma tristesse, Que mon front pâle et sans jeunesse Ne doit plus sourire au bonheur ?
Quand l'hiver aux froides haleines Des fleurs qui...
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Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet, Tour à tour amoureux insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre. Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.
C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre Qu'il eût posé le point à son dernier...
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I
De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau pré vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux...
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O toi dont le pouvoir remplit l'immensité, Suprême ordonnateur de ces célestes sphères Dont j'ai voulu jadis, en ma témérité, Calculer les rapports et sonder les mystères ; Esprit consolateur, reçois du haut du ciel L'unique et pur hommage D'un des admirateurs de...
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Voici ce que je vis : Les arbres sur ma route Fuyaient mêlés, ainsi qu'une armée en déroute, Et sous moi, comme ému par les vents soulevés, Le sol roulait des flots de glèbe et de pavés !
Des clochers conduisaient parmi les plaines vertes Leurs hameaux aux...
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Qu'ils étaient doux ces jours de mon enfance Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin, je coulai ma douce existence, Sans songer au lendemain. Que me servait que tant de connaissances A mon esprit vinssent donner l'essor, On n'a pas besoin des sciences, ...
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Une amoureuse flamme Consume mes beaux jours ; Ah ! la paix de mon âme A donc fui pour toujours !
Son départ, son absence Sont pour moi le cercueil ; Et loin de sa présence Tout me paraît en deuil.
Alors, ma pauvre tête Se dérange...
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Où sont nos amoureuses ? Elles sont au tombeau . Elles sont plus heureuses, Dans un séjour plus beau !
Elles sont près des anges, Dans le fond du ciel bleu, Et chantent les louanges De la mère de Dieu !
Ô blanche fiancée ! Ô jeune vierge...
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Élégie
Par mon amour et ma constance, J'avais cru fléchir ta rigueur, Et le souffle de l'espérance Avait pénétré dans mon coeur ; Mais le temps, qu'en vain je prolonge, M'a découvert la vérité, L'espérance a fui comme un songe... Et mon amour seul...
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César a fermé la paupière ; Au jour doit succéder la nuit ; Que s'éteigne toute lumière, Que s'évanouisse tout bruit.
A travers ces arcades sombres, Enfants aux folles passions, Disparaissez comme des ombres, Fuyez comme des visions.
Allez,...
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