• Souvent, le front posé sur tes genoux, je pleure,
    Plus faible que ton coeur amoureux, faible femme,
    Et ma main qui frémit en recevant tes larmes
    Se dérobe aux baisers de feu dont tu l'effleures.

    " Mais, dis-tu, cher petit enfant, tu m'inquiètes ;
    J'ai peur obscurément de cette peine étrange :
    Quel incurable rêve ignoré des amantes
    L'Infini met-il...

  • Mon front pâle est sur tes genoux
    Que jonchent des débris de roses ;
    O femme d'automne, aimons-nous
    Avant le glas des temps moroses !

    Oh ! des gestes doux de tes doigts
    Pour calmer l'ennui qui me hante !
    Je rêve à mes aïeux les rois,
    Mais toi, lève les yeux, et chante.

    Berce-moi des dolents refrains
    De ces anciennes cantilènes...