Le bronze colossal domine l’Océan,
Où New-York, plein d’orgueil, mire son front géant,
Où la vaste cité, nouvelle Babylone,
Projette l’aveuglant éclat qui la couronne.
Il nargue les assauts formidables des vents
Et se rit des crachats que les grands flots mouvants
Lui lancent dans leurs jours de délire et de rage.
Le colosse n’a pas un frisson...