L’air soupire encor, tout sonore
Du dernier canon qui s’est tu ;
Le sol est tout tremblant encore
Des escadrons qui l’ont battu ;
Il plane encore des fumées
Sur les monceaux de noirs débris ;
Du piétinement des armées
Les champs sont encore meurtris ;
Et déjà, comme les étoiles
Perçant l’infini ténébreux,
Les amours écartent...