Je marchais ébloui par le matin vermeil ;
Le fourmillement d’or de la mer au soleil
Aveuglait mes regards ; et je me sentais l’âme
Près d’elle s’alanguir à ses soupirs de femme.
Les flots étincelaient parfois comme des yeux.
Des troupes d’oiseaux blancs jetaient des cris joyeux,
Tournaient, et plongeaient fous, venant tremper leurs plumes
Aux...
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En ce matin où la douceur est telle
Qui se répand par les bois et les champs
Qu’il n’y a rien d’ineffable comme elle,
Dites-moi si vous croyez aux méchants.Oui, je ne sais pourquoi me vient ce rêve ;
Mais, n’est-ce pas, ô Seigneur qui m’entends
Qu’il est des jours où le Mal est en grève,
Où tout le...