Des cavernes du nord l’hyver s’est échappé.
Il revient, de frimats encor enveloppé,
À la faveur des nuits secouer la froidure,
Glacer la tendre aurore, effrayer la verdure,
Et des tyrans de l’air à grand bruit escorté,
Flétrir dans les jardins le printems attristé.
Imprudens arbrisseaux, qui trop pressés d’éclore
Cachiez vos fruits naissans...