• Eh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscure
    Qui pour quelques instants s’anima sous ta main ;
    Dans ton dédain superbe, implacable Nature,
    Brise à jamais le moule humain.

    De ces tristes débris quand tu verrais...

  •  
    Dans tout l’enivrement d’un orgueil sans mesure,
    Ébloui des lueurs de ton esprit borné,
    Homme, tu m’as crié : « Repose-toi, Nature !
    Ton œuvre est close : je suis né ! »

    Quoi ! lorsqu’elle a l’espace et le...

  •  
    Ô Nature ! bientôt, sous le nom d’industrie,
    Tu vas tout envahir, tu vas tout absorber.
    Le poète navré s’indigne et se récrie :
    « Quoi ! sous ce joug brutal il faudra nous courber ?
    Non, tant que la beauté dominera l’argile,
    Dans le conflit sacré, c’est nous qui l’emportons.
    Comme le...