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    Jeté par le hasard sur un vieux globe infime,
    A l’abandon, perdu comme en un océan,
    Je surnage un moment et flotte à fleur d’abîme,
    Épave du néant.

    Et pourtant, c’est à moi, quand sur des mers sans rive...

  • Eh bien ! reprends-le donc ce peu de fange obscure
    Qui pour quelques instants s’anima sous ta main ;
    Dans ton dédain superbe, implacable Nature,
    Brise à jamais le moule humain.

    De ces tristes débris quand tu verrais...

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    Dans tout l’enivrement d’un orgueil sans mesure,
    Ébloui des lueurs de ton esprit borné,
    Homme, tu m’as crié : « Repose-toi, Nature !
    Ton œuvre est close : je suis né ! »

    Quoi ! lorsqu’elle a l’espace et le...