Les heures de la nuit sont lentes et funèbres.
Frère, ne trembles-tu jamais en écoutant,
Comme un bruit sourd de mer lointaine qu?on entend,
La respiration tragique des ténèbres ?
Les heures de la nuit sont filles de la peur ;
Leur souffle fait mourir l?âme humble des veilleuses,
Cependant que leurs mains froides et violeuses,
S?allongent sous les draps...