Alors c’est un pays d’en haut
tout aux oiseaux,
où chantent fête :
merles, pies, verdiers, étourneaux,
et passereaux, et loriots,
...
-
-
Alors voici sur un autre air
encor les mains qui viennent, vont,
et c’est ici bois, longerons
qui montent prendre place en l’airpour des maisons et des églises,
qu’en leur vieux pacte d’amitié,
en prenant leur temps, réalisent
les maçons et les charpentiers.Or aux villes, lors c’est...
-
Quand j’étais tout enfant, ma bouche
Ignorait un langage appris :
Du fond de mon étroite couche
J’appelais les soins par des cris ;Ma peine était la peur cruelle
De perdre un jouet dans mes draps,
Et ma convoitise était... -
Mais alors ici de ville en villages,
cloches sonnant haut pour ceux des métiers,
voici s’en aller mon cœur à l’ouvrage,
truelles aux mains et sabots aux pieds,avec les rouliers disant litanies
à chansons de près et grelots de loin,
et les maçons marchant en compagnies
aux routes où c'est vie à tôt... -
Mais musique alors
De mots qui s'avère,
Parlers étrangers
Du sud et du nord,
Offices, bureaux
Et comptoirs ouverts
Où s'en vont pressés
Commis et clercs d'eau,
Rue qui dit sa vie
Toute de gens pleine,
Dans le vent qui rit,
Qui le suit son lot,
Musiques dans l'air
Des heures qui viennent,
Dites à voix pleine... -
Tous imberbes alors, sur les vieux bancs de chêne
Plus polis et luisants que des anneaux de chaîne,
Que, jour à jour, la peau des hommes a fourbis,
Nous traînions tristement nos ennuis, accroupis
Et voûtés sous le ciel carré des solitudes,
Où l'enfant boit, dix ans, l'âpre lait des études.
C'était dans ce vieux temps, mémorable et marquant,
Où forcés d...