La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être parmi l’écume inconnue et les cieux !
Rien, ni les vieux jardins reflétés par les yeux,
Ne retiendra ce cœur qui dans la mer se trempe,
O nuits !...
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Cependant que la cloche éveille sa voix claire Le sonneur effleuré par l’oiseau qu’il éclaire, |
Las du triste hôpital et de l’encens fétide Se traîne et va, moins pour chauffer sa pourriture |
Des avalanches d’or du vieil azur, au jour
Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin, |
De l’éternel Azur la sereine ironie Fuyant, les yeux fermés, je la sens qui regarde |
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur, Monte, comme dans un jardin mélancolique, |
Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie, De ce blanc Flamboiement l’immuable accalmie |
Le printemps maladif a chassé tristement Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne |
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête |
Prends le sac, Mendiant. Longtemps tu cajolas Évoque de l’Enfer un péché plus bizarre. |