• Quelle soie aux baumes de temps
    Où la Chimère s’exténue
    Vaut la torse et native nue
    Que, hors de ton miroir, tu tends !

    Les trous de drapeaux méditants
    S’exaltent dans notre avenue :
    Moi, j’ai ta chevelure nue
    Pour enfouir mes yeux contents.

    Non ! La bouche ne sera sûre
    De rien goûter à sa morsure,
    S’il ne fait, ton princier amant...

  • A des heures et sans que tel souffle l’émeuve
    Toute la vétusté presque couleur encens
    Comme furtive d’elle et visible je sens
    Que se dévêt pli selon pli la pierre veuve

    Flotte ou semble par soi n’apporter une preuve
    Sinon d’épandre pour baume antique le temps
    Nous immémoriaux quelques-uns si contents
    Sur la soudaineté de notre amitié neuve

    O...

  • Le printemps maladif a chassé tristement
    L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide,
    Et dans mon être à qui le sang morne préside
    L’impuissance s’étire en un long baîllement.

    Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
    Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau,
    Et, triste, j’erre après un rêve vague et beau,
    Par les champs où la...

  • Le printemps maladif a chassé tristement
    L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide,
    Et dans mon être à qui le sang morne préside
    L’impuissance s’étire en un long baîllement.

    Des crépuscules blancs tiédissent sous le crâne
    Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau,
    Et, triste, j’erre après un rêve vague et beau,
    Par les champs où la...

  • A la fenêtre recélant
    Le santal vieux qui se dédore
    De sa viole étincelant
    Jadis avec flûte ou mandore,

    Est la Sainte pâle, étalant
    Le livre vieux qui se déplie
    Du Magnificat ruisselant
    Jadis selon vêpre et complie :

    A ce vitrage d’ostensoir
    Que frôle une harpe par l’Ange
    Formée avec son vol du soir
    Pour la délicate phalange...

  • À la fenêtre recélant
    Le santal vieux qui se dédore
    De sa viole étincelant
    Jadis avec flûte ou mandore,

    Est la Sainte pâle, étalant
    Le livre vieux qui se déplie
    Du Magnificat ruisselant
    Jadis selon vêpre et complie :

    À ce vitrage d’ostensoir
    Que frôle une harpe par l’Ange
    Formée avec son vol du soir
    Pour la délicate phalange...

  • À la fenêtre recélant
    Le santal vieux qui se dédore
    De sa viole étincelant
    Jadis avec flûte ou mandore

    Est la Sainte pâle, étalant
    Le livre vieux qui se déplie
    Du Magnificat ruisselant
    Jadis selon vêpre et complie :

    À ce vitrage d’ostensoir
    Que frôle une harpe par l’Ange
    Formée avec son vol du soir
    Pour la délicate phalange...

  • Rien, cette écume, vierge vers
    A ne désigner que la coupe ;
    Telle loin se noie une troupe
    De sirènes mainte à l’envers.
     
    Nous naviguons, ô mes divers
    Amis, moi déjà sur la poupe
    Vous l’avant fastueux qui coupe
    Le flot de foudres et d’hivers ;
     
    Une ivresse belle m’engage...

  • Rien, cette écume, vierge vers
    À ne désigner que la coupe ;
    Telle loin se noie une troupe
    De sirènes mainte à l'envers.
     
    Nous naviguons, ô mes divers
    Amis, moi déjà sur la poupe
    Vous l'avant fastueux qui coupe
    Le flot de foudres et d'hivers ;
     
    Une ivresse belle m'engage...

  • Hors de la poix rien à faire,
    Le lys naît blanc, comme odeur
    Simplement je le préfère
    À ce bon raccommodeur.

    Il va de cuir à ma paire
    Adjoindre plus que je n’eus
    Jamais, cela désespère
    Un besoin de talons nus.

    Son marteau qui ne dévie
    Fixe de clous gouailleurs
    Sur la semelle l’envie
    Toujours conduisant ailleurs.

    Il...